La PJJ recherche des familles d’accueil

Publié le 8 avril 2019 à 4h29 - par

La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) cherche à développer le placement en familles d’accueil des mineurs suivis au titre de l’enfance délinquante.

La PJJ recherche des familles d’accueil

Pour tout comprendre

Le placement en familles d’accueil des mineurs suivis au titre de l’enfance délinquante est l’une des modalités de prise en charge proposée par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Depuis plusieurs années, cette direction du ministère de la Justice cherche à promouvoir ce mode de placement. La PJJ a ainsi lancé, fin mars, une campagne pour recruter de nouvelles familles d’accueil.

Au quotidien, une famille d’accueil PJJ accueille temporairement des jeunes ayant commis une infraction. Elle les accompagne, participe à leur éducation et à leur insertion, en leur offrant un cadre. Ce mode de prise en charge peut convenir à certains mineurs qui auraient besoin d’un cadre rassurant, sûr, mais qui diffère de leur environnement social ou familial. Les familles d’accueil permettent aux jeunes de prendre de la distance et de reprendre certaines habitudes de vie.

Femme ou homme, célibataire ou en couple, avec ou sans enfant, en appartement ou en maison, en milieu rural ou urbain…, « tout le monde peut devenir famille d’accueil », invite la PJJ. L’essentiel est de disposer de qualités relationnelles, d’écoute, d’autorité et de patience. Les jeunes accueillis ont, avant tout, besoin de personnes solides et disponibles, en mesure de comprendre leur situation et de s’y adapter, tout en leur offrant un cadre rassurant.

Être famille d’accueil, c’est aussi des responsabilités : collaborer avec une équipe de la PJJ au quotidien (éducateurs et éducatrices, psychologues, encadrement). Les accueils peuvent également être modulables et adaptés aux contraintes de chacun (semaines, week-ends ou vacances scolaires uniquement). Les familles d’accueil sont accompagnées 24h/24 et 7j/7 par des agents de la PJJ. Elles peuvent les solliciter à tout moment pour toute question et si elles ont besoin de soutien. Les familles, qui ont le statut de « bénévoles », reçoivent une indemnité journalière, le reste des dépenses (transport, habillement, soins…) est pris en charge par le ministère de la Justice.