Cette hausse de 3,5 % confirme la tendance observée depuis 20 ans, selon le service statistique des ministères sociaux, qui note que « le nombre annuel de passages continue de progresser à un rythme régulier ».
L’activité a ainsi doublé depuis 1996, quand les urgences accueillaient 10,1 millions de patients, hors outremer et hôpitaux militaires.
Certains établissements disposant à la fois de structures générales et pédiatriques, la France comptait 719 services d’urgences en 2016, soit quatre de moins qu’en 2015.
Le nombre moyen de passages annuels a par conséquent augmenté de 28 000 à 29 000, avec un écart inchangé entre hôpitaux publics (32 000) et cliniques privées à but lucratif (22 000).
En dehors des urgences, les établissements de santé ont enregistré une hausse de 4,3 % du nombre de journées d’hospitalisation « partielle » (sans nuitée), proche de 16,5 millions en 2016.
À l’inverse, le nombre de journées en hospitalisation « complète » s’est tassé de 0,5 %, en dessous de 121,4 millions.
Ce « virage ambulatoire » s’est traduit par la suppression de 4 000 lits d’hospitalisation complète, en partie compensée par la création de 1 850 places d’hospitalisation partielle.
On dénombrait ainsi un peu plus de 404 000 lits et près de 75 000 places d’hospitalisation partielle dans 3 065 sites hospitaliers, dont 1 376 appartenant au secteur public, 1 003 au privé lucratif et 686 au privé non lucratif.
Ces établissements employaient plus de 190 000 médecins, dentistes, pharmaciens et internes, soit 0,8 % de plus qu’en 2015.
Les personnels soignants ont pour leur part crû de 0,2 %, à près de 709 000 équivalent temps plein (ETP), avec davantage de sages-femmes et d’infirmières, mais moins d’aides-soignants.
Les autres catégories d’agents affichent aussi une hausse de 0,3 % de leurs effectifs, soit près de 314 000 ETP, avec plus d’administratifs mais moins de techniciens.
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