Une meilleure reconnaissance pour les sages-femmes

Publié le 16 février 2023 à 10h00 - par

La loi visant à faire évoluer la formation de sage-femme a été votée fin janvier.

Une meilleure reconnaissance pour les sages-femmes
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L’article 1er de la loi du 25 janvier 2023 visant à faire évoluer la formation de sage-femme pose les bases de l’intégration universitaire de cette formation. Et ce, dans la perspective d’homogénéiser le niveau de formation des sages-femmes, de décloisonner les formations en santé et de tendre vers une plus grande égalité entre les étudiants en maïeutique.

Par son article 2, la loi crée un troisième cycle d’études pour les étudiants en maïeutique, à l’issue duquel ces étudiants obtiendront le diplôme d’État de docteur en maïeutique. Ce troisième cycle doit, notamment, permettre de développer les connaissances des sages-femmes relatives à la néonatalogie, ainsi qu’aux nouvelles technologies et techniques concernant l’exercice en maïeutique et en périnatalité. « Il doit, également, permettre de renforcer la capacité de discernement des sages-femmes entre les situations relevant du physiologique et celles relevant du pathologique pour une étroite collaboration avec les médecins », précise l’exposé des motifs de la loi.

L’article 4 de la nouvelle loi consacre la reconnaissance de l’activité de sage-femme comme une activité de pratique médicale au sein de la nomenclature des activités françaises. Jusqu’alors, cette nomenclature la classait comme une pratique paramédicale, alors même que le Code de la santé publique (CSP) considère la profession de sage-femme comme une profession médicale ! La France est aujourd’hui le seul pays où la profession de sage-femme est considérée comme une profession médicale, se félicitent les parlementaires.


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