En partenariat avec le Cerema et Veolia, Villes de France consacre le dernier numéro de sa collection « Cahiers des solutions locales », publié fin novembre 2020, au thème de la qualité de l’air intérieur. L’association invite les élus locaux à « gagner le combat de l’air intérieur » sur la durée d’un mandat. La qualité de l’air intérieur constitue « un enjeu sanitaire majeur » impliquant toute une chaîne d’acteurs, du concepteur du bâtiment à son occupant, explique-t-elle. Le coût annuel des pollutions de l’air intérieur est estimé à 19 milliards d’euros, rapporte Villes de France.
L’ambition de Villes de France est d’aider les élus locaux à engager et mener une politique « qualité de l’air intérieur ». Pour baliser leur action, l’association se focalise sur deux niveaux.
- Agir à l’échelle d’un bâtiment
Selon l’association, la logique d’action pour gérer la qualité de l’air intérieur repose sur un « triptyque incontournable » :
- Repérer les sources d’émissions de polluants et les réduire au maximum.
- Renouveler l’air intérieur et suivre sa qualité.
- Informer et sensibiliser occupants et gestionnaires pour pérenniser les bonnes pratiques.
- Agir à l’échelle de la ville
- La nécessaire planification territoriale.
- Favoriser la rénovation énergétique.
- Informer et sensibiliser le grand public.
- Formaliser son plan d’actions « Qualité de l’air intérieur ».
De nombreuses villes se sont déjà engagées dans l’amélioration de la qualité de l’air intérieur des bâtiments recevant du public, rappelle l’association. Face à cet enjeu majeur, qu’il s’agisse de crèches, d’écoles, de piscines ou d’hôpitaux, celles-ci ont mis en place des solutions pérennes et efficaces. Le guide publié par Villes de France se referme donc sur « quelques exemples probants de bonnes pratiques locales ».