Un soutien financier aux organisations innovantes contre les violences sexistes au travail

Publié le 13 août 2018 à 10h01 - par

Le Gouvernement vient de désigner les organisations qui vont se partager plus d’1 million d’euros pour renforcer leurs actions concrètes contre les violences sexistes au travail.

Un soutien financier aux organisations innovantes contre les violences sexistes au travail

La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a lancé, mi-mai, un appel à projets d’1 million d’euros pour permettre de contribuer à « la mobilisation des acteurs régionaux et nationaux dans la mise en œuvre d’actions concrètes et innovantes contre les violences sexistes et sexuelles au travail ». Une enveloppe de 50 000 euros permettra de financer un projet dans chaque région, en métropole et outre-mer. Une enveloppe de 100 000 euros est prévue pour un projet national présentant un caractère exemplaire et novateur. Marlène Schiappa a dévoilé, fin juillet, le nom des organisations sélectionnées :

Au niveau national (200 000 euros au total)

  • OPCALIA, pour l’enrichissement de son application 1001 lettres, grâce à la mise en place d’un module supplémentaire dédié aux violences faites aux femmes au travail ;
  • La fusion des projets de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) et du MEDEF.

Au niveau régional (850 000 euros au total)

  • Auvergne Rhône-Alpes : l’ARCA pour son projet de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail ;
  • Bourgogne Franche-Comté : l’association FETE (Femmes, égalité, emploi) pour son projet d’information, de sensibilisation, de formation et accueil, en partenariat avec Solidarité Femmes ;
  • Bretagne : l’union régionale CFDT pour la structuration d’un réseau régional de prévention des violences sexistes et sexuelles au travail ;
  • Centre Val-de-Loire : l’ARACT pour son projet qui permettra une meilleure identification des ressources territoriales ;
  • Grand-Est : la Fédération régionale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) pour son projet de formations et de sensibilisation ;
  • Guyane : l’ACHST pour son projet alliant accueil, information, formation et prévention, ainsi que la mise en place d’une permanence 7/7 ;
  • Hauts-de-France : l’Université de Lille pour la mise en place d’un MOOC interdisciplinaire et novateur ;
  • Ile-de-France (2 projets sélectionnés) : Psytel pour la création d’un kit de sensibilisation visant à prévenir et sanctionner les violences sexistes lorsqu’elles sont le fait aussi bien des employés que des clients, en partenariat notamment avec la RATP. la CGT, en partenariat avec l’AVFT, pour l’accueil et l’accompagnement de victimes par des militants syndicaux, la sensibilisation des salariés pour faire reculer les violences sexistes et sexuelles au travail et la formation des militants ;
  • La Réunion : Chancegal dont le projet vise à interpeller le monde professionnel, ainsi que celui de l’insertion professionnelle, sur les violences sexistes et sexuelles par le théâtre vivant ;
  • Martinique : l’ALEFPA pour son projet alliant mobilisation des chefs d’entreprise et interventions ;
  • Mayotte : l’ACFAV pour son projet de formations et d’actions de sensibilisation ;
  • Normandie : l’association des Fédération nationale des transports routiers (FNTR) et Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) pour ses actions de formation et de sensibilisation, la création d’un guide et d’un protocole spécifique ;
  • Nouvelle Aquitaine : Non c’est non (association créée à la suite du Tour de France de l’égalité) pour son projet alliant formations, sensibilisation, événementiel ;
  • Occitanie : l’Institut régional du travail (IRT) pour son projet proposant sessions de formations intersyndicales et de sensibilisation, production de documentation à destination des CSE, responsables syndicaux, agents de la fonction publique… ;
  • PACA et Corse : l’association Le Cap pour son projet de campagne numérique ;
  • Pays de la Loire : la Fédération régionale des CIDFF pour son projet de formations et de sensibilisation.

Au final 1,05 million d’euros sera donc octroyé à ces projets innovants. « C’est la première fois qu’une telle somme est fléchée vers les associations et institutions qui innovent contre les violences sexistes et sexuelles au travail en régions, se félicite la secrétaire d’État. Cela permettra de s’adapter à la réalité de la situation des femmes au travail, territoire par territoire, avec les experts ».


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