BRÈVES JURIDIQUES / DROITS ET OBLIGATIONS
Le statut de lanceur d'alerte ne protège pas contre toute sanction disciplinaire
Droits et obligationsPubliée le 03/04/25 par Rédaction Weka
L’arrêt du Conseil d’État n° 491833 du 6 mars 2025 précise que le statut de lanceur d’alerte ne protège pas contre toute sanction disciplinaire, surtout si les faits reprochés ne relèvent pas d’un signalement légalement qualifié.
Dans cette décision, le Conseil d’État rappelle que des accusations publiques, non étayées et à caractère dénigrant, ne constituent pas une alerte au sens de la loi Sapin II. Une alerte doit être formulée de bonne foi, désintéressée, et porter sur des faits graves pour l’intérêt général. Les propos diffamatoires ou hors cadre ne bénéficient d’aucune immunité. Le juge vérifie si la sanction est bien étrangère à l’alerte et justifiée par des éléments objectifs. Respecter le cadre juridique reste indispensable pour bénéficier de la protection attachée au signalement.
Texte de référence : Conseil d’État, 7e – 2e chambres réunies, 6 mars 2025, n° 491833
On vous accompagne
Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Ressources humaines »
-
17/12/25
Dossier individuel
#Communication de document administratif #Gestion administrative
-
13/12/25
Mise à disposition des agents contractuels
#Transfert de compétence #Mise à disposition
-
13/12/25
Régime de l’intérim
#Recrutement #Prestataire
-
13/12/25
-
12/12/25
Suspension de l’agent contractuel
#Gestion administrative
-
12/12/25
Congé de solidarité familiale et congé de proche aidant
#Famille #Congés
-
12/12/25
Choix de l’entreprise de travail temporaire par la personne publique
#Recrutement #Prestataire
-
12/12/25
Entretien professionnel
#Entretien d'évaluation #Management
On vous recommande
WEKA et le cabinet Landot et associés vous donnent rendez-vous toutes les semaines pour analyser l’essentiel de l’actualité juridique du monde territorial : l’expertise en 10 minutes au plus proche de vos besoins.
