Le maire, Joachim Moyse, critique dans ce communiqué un dispositif « beaucoup trop intrusif », et dit craindre que « les données recueillies permettent de prendre des décisions néfastes pour les usagers, comme les coupures à distance. »
La commune de Saint-Étienne-du-Rouvray avait déjà pris un premier arrêté, le 23 juin 2017, afin de suspendre le déploiement de ces nouveaux compteurs dit « intelligents ».
Sollicité, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis a dit « prendre acte » de cette décision tout en soulignant que le compteur Linky ne présentait « aucun risque en matière de protection de la vie privée ».
« Nous allons travailler avec la ville pour répondre à leurs interrogations. En dernier recours, nous aurons peut-être à saisir un tribunal. Cela nous est déjà arrivé et nous avons toujours gagné », a ajouté l’entreprise.
En juillet, le tribunal administratif de Pau avait ainsi donné raison à Enedis contre la commune de Tarnos (Landes) qui refusait de procéder à l’installation de compteurs Linky sur son territoire.
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