« La collecte de la taxe de séjour bénéficie chaque année aux collectivités qui l’utilisent pour restaurer le patrimoine, mettre en place de nouvelles initiatives locales et inciter les vacanciers à visiter le territoire », met en avant Sylvie Pellegrin, présidente de la Fédération nationale des Gîtes de France, qui parle d’« un échange vertueux ».
Lancé en 1955, le réseau compte quelque 70 % de gîtes, chambres d’hôtes ou chalets labellisés dans l’Hexagone, dont plus de 80 % sont situés en milieu rural, le reste de l’offre étant situé en ville.
« En 2019, plus de 15 millions d’euros collectés à travers la taxe de séjour ont été reversés par Gîtes de France aux communes françaises », indique le réseau.
Il précise que son activité représente un volume d’affaires « direct et indirect » de près de 1,1 milliard d’euros chaque année, et affirme que « plus de 31 700 emplois directs, indirects et induits ont été créés ».
Gîtes de France indique également qu’il reverse chaque année 478 millions d’euros au bénéfice de l’État, des collectivités locales et des organismes sociaux.
De son côté, la plate-forme Airbnb, qui commence à développer son offre en milieu rural, avait indiqué avoir reversé en 2019 quelque 58 millions d’euros de taxe de séjour sur les locations touristiques, dans un total de 28 000 villes.
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