Hôpital : travail de nuit, du dimanche et jours fériés mieux indemnisé au 1er janvier 2024

Publié le 27 décembre 2023 à 8h00 - par

L’indemnité forfaitaire pour le travail des dimanches et jours fériés et le travail de nuit pour une partie du personnel hospitalier seront revalorisés au 1er janvier 2024, conformément aux engagements du gouvernement, selon deux textes publiés samedi 23 décembre 2023 au Journal officiel.

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« Dans le prolongement de l’accord relatif à la fonction publique hospitalière dans le cadre du Ségur de la santé », l’indemnisation du travail de nuit sera majorée de 25 %, selon un décret du 22 décembre 2023. Et « l’indemnité forfaitaire pour travail des dimanches et jours fériés » passe de 44,89 euros à 60 euros, au 1er janvier 2024, selon un arrêté.

Agnès Firmin Le Bodo, ministre de la Santé par intérim après la démission le 20 décembre 2023 d’Aurélien Rousseau en désaccord avec la loi immigration, a salué sur le réseau social X (anciennement Twitter) « des mesures d’attractivité inédites ».

Le 31 août 2023, le gouvernement avait annoncé un total de plus d’un milliard d’euros de revalorisations pour les soignants, en faveur notamment du travail de nuit et le dimanche, une réponse au milieu hospitalier, et en particulier aux urgences, en crise permanente depuis plusieurs années.

Pour fidéliser les personnels paramédicaux, « on va majorer de 25 % la rémunération pour les aides-soignantes, les infirmières », avait annoncé la Première ministre Élisabeth Borne. Pour les personnels non-médicaux, le gouvernement prévoyait une hausse de 20 % pour l’indemnité de travail du dimanche.

La publication de ces revalorisations intervient quelque jours après un nouveau bilan de la direction statistique des ministères sociaux (Drees), publié mercredi 20 décembre, qui établit que plus de 6 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2022.

La pénurie de personnels explique en partie, selon la Drees, cette baisse des capacités d’accueil, quasi-constante depuis le début des années 2000, selon les données de l’Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé).

Ces fermetures de lits entraînent des saturations dans les services, mettent sous pression les équipes et accentuent les tensions dans les services d’urgence, dénoncent régulièrement les soignants.

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