Les métropoles ont gagné plus d’habitants entre 2013 et 2019

Publié le 19 janvier 2023 à 8h00 - par

Les 22 métropoles françaises ont connu une plus forte croissance démographique que les autres types d’intercommunalités entre 2013 et 2019, selon une étude de l’Insee parue mardi 17 janvier 2023 sur la diversité des établissements publics à fiscalité propre (EPCI).

Les métropoles ont gagné plus d'habitants entre 2013 et 2019
© Image par Ben Kerckx de Pixabay

Au 1er janvier 2021, les 34 944 communes françaises sont regroupées en 1 248 intercommunalités – ou EPCI – de quatre types, selon leur nombre d’habitants.

Parmi ces regroupements, 22 sont des métropoles dont celle de Lyon qui a le statut de collectivité et non d’EPCI, 14 des communautés urbaines, 221 des communautés d’agglomération et 992 des communautés de communes, indique l’Insee, qui s’appuie sur les recensements de la population de 2019.

Entre 2013 et 2019, la population a augmenté davantage dans les métropoles (+ 0,6 % en moyenne par an), contre + 0,4 % en moyenne dans les autres EPCI.

« La population de toutes les métropoles augmente, mais la hausse est la plus élevée dans celles de Rennes, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Montpellier (plus de 1 % par an) », précise l’étude.

En revanche, l’évolution de la population est plus modérée (au plus 0,2 % par an) dans les métropoles de Grenoble-Alpes, Saint-Étienne et Rouen Normandie.

Durant cette période, l’augmentation a été la plus forte dans les intercommunalités situées « dans le quart sud-est de la France, sur la façade atlantique et en région parisienne », ainsi que dans quelques EPCI voisins de l’Île-de-France.

De plus, « les communautés de communes situées autour des métropoles ou à l’est de la France près des frontières avec la Belgique, l’Allemagne ou la Suisse sont celles où la croissance est la plus forte », précise encore l’Insee.

Seules 3 % des communes françaises constituent des métropoles – créées en 2010 et qui regroupent plus de 400 000 habitants – mais elles concentrent 29 % de la population française.

Les logements sont le plus suroccupés dans les métropoles (18 %), qui ne concentrent que 3 % de résidences secondaires contre 20 % dans les communautés de communes à dominante rurale.

Dans les métropoles, la population est aussi globalement plus jeune, avec près d’un tiers des habitants âgés de moins de 25 ans du fait de la présence de campus universitaires, tandis que les personnes de plus de 65 ans y sont globalement peu nombreuses (17 % contre 20 % sur le territoire).

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