Ce projet, qui allie réhabilitation de bâtiments historiques et constructions neuves sur le site de l’ancien hôpital général de Dijon fermé en avril 2015, sera achevé avec trois ans de retard sur la date initiale.
« On aurait peut-être pu avancer plus vite mais ça a été long à cause d’une seule chose : les recours » en justice, a taclé le maire PS de la ville, François Rebsamen, allusion à des procédures enclenchées par le conseiller municipal d’opposition Emmanuel Bichot (LR) qui n’ont pas abouti.
Le projet représente un investissement global de 250 millions d’euros, dont un peu plus d’une quinzaine financés par la ville et la métropole, la région ou l’État, a précisé M. Rebsamen.
La Cité de la gastronomie et du vin accueillera des espaces d’exposition, une antenne de la prestigieuse école de cuisine Ferrandi et une autre de l’école des vins du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne ou encore un hôtel 4 étoiles de la marque Curio by Hilton.
Ce sera aussi une zone de vie, avec un écoquartier associant 500 logements neufs et des résidences pour les touristes, étudiants et les seniors, 90 logements réhabilités, deux cinémas et près de 5 000 m2 de commerces.
Les travaux, qui sont déjà en cours sur la partie logements, doivent générer quelque 600 emplois selon la municipalité, qui avait officiellement lancé le projet en février 2016 en signant avec le groupe Eiffage le protocole de vente du site de 6,5 hectares.
Le réseau des Cités de la gastronomie lancé au printemps 2013 compte trois autres projets à Rungis, Lyon et Tours. C’est la mesure phare découlant de l’inscription par l’Unesco du « repas gastronomique des Français » au patrimoine de l’humanité en novembre 2010.
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