Garde de jeunes enfants : mise en place d’un portail pour les personnels prioritaires

Publié le 16 mars 2020 à 14h16 - par

Médecins, personnels d’Ehpad, infirmières, aides à domicile… Les personnels prioritaires, en première ligne dans la gestion du coronavirus, pourront à partir de lundi soir demander un mode de garde pour leur enfant de moins de trois ans sur le site monenfant.fr, a annoncé la secrétaire d’État Christelle Dubos.

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« Le gouvernement met en place sur le site monenfant.fr un portail pour s’inscrire pour demander une place prioritaire pour son enfant », a déclaré lors d’une conférence de presse la secrétaire d’État placée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé.

Il sera ouvert dès lundi soir, a assuré à l’AFP le cabinet de la ministre.

Depuis ce week-end, les préfets sont chargés de la mise en place des solutions prioritaires et pourront réquisitionner des établissements, a ajouté Mme Dubos, qui ne disposait pas encore de chiffres pour le moment.

Sont concernés les enfants de moins de trois ans de tous les personnels des établissements de santé, des établissements sociaux et médico-sociaux, des professionnels de santé libéraux, et ceux des services de l’État chargés de la gestion de l’épidémie.

Le personnel des crèches qui seront mobilisées fera également partie des personnels prioritaires, a-t-elle ajouté.

Depuis lundi 16 mars 2020, crèches, écoles et universités sont fermées pour éviter la propagation du coronavirus.

Néanmoins, a rappelé Mme Dubos, les structures de garde qui accueillent moins de dix enfants, telles que les micro-crèches, et les assistantes maternelles qui exercent à domicile peuvent poursuivre leur activité.

Ces mesures sont appliquées « dès ce matin (lundi) et jusqu’à nouvel ordre », a-t-elle ajouté, arguant que « les structures qui accueillent des nombres d’enfants beaucoup plus réduits ne présentent pas les mêmes risques de propagation ».

En outre, les établissements d’accueil du jeune enfant (crèche, micro-crèche, halte-garderie…) rattachés à des établissements de santé, sociaux, médico-sociaux ou aux services de l’État chargés de la gestion de l’épidémie restent ouverts avec des groupes de 10 enfants maximum.

Les crèches fermées et les assistantes maternelles qui ne pourraient plus exercer leur activité, notamment pour les maisons d’assistantes maternelles (MAM), seront « soutenues » par l’État, a assuré Mme Dubos.

Les assistantes maternelles « bénéficieront de l’activité partielle » et « l’État soutiendra financièrement les crèches, privées ou publiques, via les Caisses d’allocations familiales », a-t-elle détaillé.

« Les places vacantes ne seront pas facturées aux familles », a en outre annoncé la secrétaire d’État.

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