« La FNESR va jouer un rôle de remontée des proposition des élus », a annoncé à l’AFP M. Cohen, qui est maire de Toulouse et président de la communauté urbaine Toulouse Métropole. Il a fixé deux cadres à la réflexion des membres de la FNESR :
- une plate-forme sous forme de projet de loi-cadre que celle-ci avait présentée il y a un an,
- et le discours de François Hollande sur les collectivités prononcé pendant sa campagne à Dijon.
« Nous allons peaufiner la plate-forme, entrer dans le détail », a-t-il dit. « Il y a de nombreuses questions à préciser, comme par exemple les modes de scrutin pour les départements et les communautés de communes. Il faut aussi débattre sur l’autonomie fiscale des collectivités », a-t-il souligné.
La plate-forme avait été présentée par Marylise Lebranchu, désormais ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, et que M. Cohen vient de remplacer à la tête de la fédération. « Je me place dans la continuité de Marylise Lebranchu », a-t-il précisé.
L’Acte III fera l’objet d’états généraux de la décentralisation au Sénat à l’automne et d’une concertation avec les grandes associations d’élus, après quoi un texte sera préparé. « Nous participerons à tous ces débats », a encore souligné M. Cohen.
La plate-forme de la FNESR plaçait en priorité l’abrogation du conseiller territorial, créé par la réforme de décembre 2010 pour remplacer à la fois les conseillers généraux et les conseillers régionaux. La nouvelle ministre déléguée à la décentralisation, Anne-Marie Escoffier, a annoncé jeudi que ce serait sa « priorité absolue », reprenant ainsi une promesse de François Hollande.
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2012