« Nous sommes d’accord pour contribuer, par un effort, au rétablissement des comptes publics mais il faut tenir compte de la richesse réelle des collectivités locales », a déclaré à l’AFP le président de la FVM, Christian Pierret, commentant la résolution que venaient d’adopter les 6es Assises des villes moyennes (200 dhérentes sur quelque 350).
Le maire (PS) de Saint-Dié et ancien ministre a fait valoir que « les villes moyennes, parce qu’elles sont des villes d’industrie manufacturière » ayant subi des pertes très importantes d’emplois dans ce secteur ces dernières années encore, « ont des revenus par habitant plus faibles que la moyenne du monde urbain ». De même, elles ont « des charges de centralité très élevées » parce qu’elles mettent des services à disposition des bourgs et villages périphériques.
« Nous voulons que notre contribution à l’effort soit juste et assise essentiellement sur le critère du revenu par habitant », et non strictement proportionnelle au montant de la dotation globale de fonctionnement venue de l’État que les collectivités auraient dû toucher. Sur 2014 et 2015, 4,5 milliards d’euros de moins seraient versés par l’État.
La résolution du congrès souligne d’autre part que les maires des villes moyennes « ne sont pas contre les métropoles, mais pour une complémentarité reconnue – elle ne l’est pas encore – avec les métropoles ». « Nous ne voulons pas que, dans cette démocratie locale française construite par l’Histoire, la région, les métropoles, définissent de manière autoritaire, dans une nouvelle centralisation, les termes de la démocratie locale », a affirmé M. Pierret.
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