![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
« Le cancer et les maladies chroniques de façon plus large sont aujourd’hui un sujet tabou », a déclaré M. Guerini, soulignant que seule la moitié des actifs atteints d’un cancer osent en parler à leur employeur.
« Comme bien souvent, on pense que la fonction publique est protégée de cela, mais (…) elle est, comme tous les employeurs, exposée de la même façon », a-t-il ajouté à l’occasion d’une visite à l’hôpital Cochin à Paris.
« C’est un combat culturel que nous devons mener » pour que les malades puissent « en parler », a-t-il ajouté, évoquant l’exemple d’« agents publics qui parfois font leur chimiothérapie pendant le temps de la pause déjeuner (…) pour ne pas en parler à leur employeur ».
Le plan d’accompagnement, qui englobe les 5,7 millions d’agents de la fonction publique (État, hospitalière territoriale), se décline en trois axes.
Le premier concerne l’accompagnement des agents pour qu’ils puissent « mieux bénéficier des dispositifs existants », dont beaucoup sont encore méconnus, comme les aménagements horaires ou l’aide à la reconversion professionnelle. À cette fin, un espace dédié à la fonction publique est mis en place sur le site internet de la Ligue contre le cancer. Un guide est prévu également autour de l’été.
Le deuxième volet vise les aidants, de façon à leur rendre plus accessible le congé de proche aidant dans la fonction publique et à mieux faire connaître le don de jours de congés, qui sera étendu aux sapeurs-pompiers volontaires.
Enfin, le troisième axe porte sur le renforcement de la prévention des maladies chroniques.
Par ailleurs, Stanislas Guerini a dit espérer que des négociations engagées depuis de longs mois avec les syndicats sur le financement par l’employeur des frais de prévoyance des agents puissent aboutir d’ici la mi-juillet.
À l’occasion du lancement de ce plan d’accompagnement, il a signé la charte « Working with cancer » visant à éliminer la stigmatisation du cancer sur le lieu de travail, aux côtés de son initiateur Arthur Sadoun, président du directoire de Publicis, qui a souffert de cette maladie.
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