Fonction publique hospitalière : une indemnité pour les agents privés de vacances

Publié le 29 décembre 2020 à 9h50 - par

En raison de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement instaure une indemnité compensatrice de congés non pris dans la fonction publique hospitalière.

Fonction publique hospitalière : une indemnité pour les agents privés de vacances

Un décret du 23 décembre 2020 prévoit que les congés des fonctionnaires et agents contractuels de droit public, exerçant dans les établissements publics de santé, des établissements publics accueillant des personnes âgées et des établissements publics prenant en charge des mineurs ou adultes handicapés relevant de la fonction publique hospitalière (FPH), qui sont refusés pour des raisons de service et dans le contexte de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 peuvent faire l’objet d’une indemnité compensatrice. Ainsi, par dérogation, les professionnels disposant d’un solde de congés annuels ou de jours de repos au titre de la réduction du temps de travail (RTT) dus et non pris, entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020, suite à une décision de refus de congés, ont droit à une indemnité, dans la limite de 10 jours toutefois.

En fait, les agents concernés ont jusqu’à ce jeudi 31 décembre 2020, au plus tard, pour communiquer leur choix entre les trois solutions suivantes :

  • Reporter les jours de congé non pris sur l’année 2021 ;
  • Bénéficier de l’indemnité compensatrice ;
  • Alimenter un compte épargne-temps.

Le montant forfaitaire brut par jour de l’indemnité compensatrice est fixé par un arrêté publié également le 26 décembre au Journal officiel, par catégorie statutaire, de la manière suivante :

  • Pour les agents relevant de la catégorie hiérarchique A ou assimilés : 200 euros ;
  • Pour les agents relevant de la catégorie hiérarchique B ou assimilés : 130 euros ;
  • Pour les agents relevant de la catégorie hiérarchique C ou assimilés : 110 euros.

On vous accompagne

Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Santé »

Voir toutes les ressources numériques Santé