« Le schéma d’emploi que nous proposons pour 2021 est un schéma stable », a commenté le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt lors d’une conférence de presse.
Il permet au gouvernement « d’assurer les engagements pris, nous continuerons à augmenter les effectifs du ministère de l’Intérieur, de la Justice », a-t-il détaillé.
Ces deux ministères, qui figurent comme l’an dernier du côté des gagnants, pourront respectivement compter sur 1 369 et 1 500 postes supplémentaires.
À l’inverse, d’autres ministères devront se serrer la ceinture, en particulier le ministère de l’Économie, de nouveau mis à contribution avec une réduction d’effectifs de 2 163 postes.
Les effectifs du ministère de la Transition écologique diminueront également de 947 postes, tout comme ceux du ministères du Travail (- 496 postes) et de l’Agriculture (- 375).
Le gouvernement comptait initialement supprimer 50 000 postes dans la fonction publique d’État au cours du quinquennat afin de réaliser des économies. Cet objectif, qui avait été révisé une première fois à 10 500 postes, va de nouveau devoir être ajusté, a indiqué M. Dussopt.
« En fonction des besoins liés à la crise, des incertitudes que nous connaissons, nous aurons d’ici début 2021 l’occasion de revoir et de réviser l’objectif » de la fin du quinquennat, a déclaré le ministre.
« La crise que nous traversons nous (…) a amenés à créer un certain nombre d’emplois qui n’étaient pas nécessairement prévus », a-t-il expliqué, citant notamment les créations de postes de conseillers au sein de Pôle emploi pour faire face à l’augmentation du nombre de chômeurs.
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