27 % des personnes interrogées estiment « tout à fait nécessaire » une telle réforme, 39 % la trouvent « plutôt nécessaire », soit un total de 66 %.
Pour 23 %, réformer l’organisation territoriale n’est « pas vraiment nécessaire », pour 11 %, cela n’est « pas du tout nécessaire ».
Alors que le gouvernement veut réduire le nombre de régions dès 2015 et supprimer les conseils généraux « à l’horizon 2020 », 69 % se déclarent « assez » ou « très attachés » à leur département, selon l’étude. C’est un peu moins que pour leur région (72 %) et surtout leur commune (76 %), mais bien plus que pour leur intercommunalité (50 %).
Interrogés sur les solutions à étudier en priorité (plusieurs réponses possibles) pour faire une réforme territoriale, 37 % des sondés seulement répondent « réduire le nombre de régions, de départements » (ils ne sont même que 19 % à avancer cette solution en premier). 16 % pensent qu’il faut d’abord « supprimer les départements partout en France » (9 % placent cette solution en tête).
Ce qui compte le plus est de « prendre en compte la réalité des territoires » (75 %) et de « diminuer le poids de l’État » au profit des collectivités locales (66 %).
« La diminution des dépenses publiques liées aux collectivités locales », citée par 43 % des sondés, vient en tête des éléments à prendre en compte pour réformer l’organisation territoriale du pays. « L’efficacité des politiques menées » n’est citée que par 18 % des répondants.
Par ailleurs, une courte majorité (51 % contre 48 %) ne partage pas l’idée qu’avec la décentralisation, « les responsables politiques sont davantage à l’écoute des citoyens ».
Sondage réalisé par internet du 4 au 10 juin auprès d’un échantillon de 1 010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, hors Paris mais incluant Guyane, Guadeloupe, Martinique et Réunion selon la méthode des quotas.
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2014