« Je mets l’État devant ses responsabilités », a déclare à l’AFP Marc Vuillemot, qui est également président de l’association des maires « Ville et banlieue », alors que le conseil municipal de La Seyne a adopté vendredi 1er avril à la quasi-unanimité (sauf les élus du FN) une motion demandant à l’État « une subvention pluriannuelle visant à couvrir les surcoûts décidés par le gouvernement ».
S’il ne reçoit pas de réponse favorable, Marc Vuillemot menace de faire adopter le 15 avril, à l’occasion du vote du budget primitif, un budget en déséquilibre, une mesure théoriquement illégale.
« Nous avions déjà subi une baisse terrible des dotations globales de fonctionnement, de 1,6 million d’euros l’an dernier et de la même somme cette année, et aujourd’hui, nous apprenons que notre produit fiscal va être amputé de 650 000 euros supplémentaires parce que l’État ne compense pas intégralement les exonérations de taxes foncières accordées aux bailleurs sociaux qui rénovent les parcs locatifs », a expliqué l’élu.
Maire de La Seyne-sur-Mer depuis 2008, M. Vuillemot refuse « de faire payer à ses concitoyens cette politique d’austérité » en augmentant les impôts locaux ou en diminuant drastiquement les subventions, a-t-il ajouté.
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