« Nous souhaitons que tous les agents publics voient rapidement progresser leurs rémunérations, notamment à travers l’augmentation de la valeur du point d’indice », le mécanisme qui sert à calculer le salaire de base des fonctionnaires, écrivent la CGT, FO, la CFDT, l’Unsa, la FSU, Solidaires, la CFE-CGC et la FA-FP.
Après plus de dix ans de gel, le gouvernement l’avait revalorisé de 3,5 % en 2022 et de 1,5 % en 2023. Des augmentations jugées insuffisantes par les syndicats, dans un contexte où l’inflation moyenne a oscillé autour de 5 % en 2022 et en 2023.
En outre, « nous souhaitons que la réforme des retraites de 2023 », qui a repoussé l’âge légal de départ de 62 à 64 ans malgré l’opposition unanime des syndicats, « soit suspendue afin d’engager de nouvelles discussions », poursuivent les signataires.
Les syndicats demandent enfin le « maintien d’un ministère de plein exercice pour la fonction publique » dans le futur gouvernement, plutôt qu’un simple ministère délégué ou secrétariat d’État.
Il s’agit pour eux d’une condition « indispensable » mais pas « suffisante » à « un dialogue social de qualité afin de répondre aux enjeux des services publics de notre pays et aux attentes des 5,5 millions d’agents publics ».
Dans le gouvernement démissionnaire, Stanislas Guerini était à la tête d’un ministère de la Transformation et de la Fonction publiques de plein exercice.
Nommé Premier ministre le 5 septembre, Michel Barnier s’est engagé à ce que son gouvernement soit formé d’ici la semaine prochaine.
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