Menu actualité
- 19/05/22 L’expression d’un sous-critère de choix des offres doit être précis
- 18/05/22 Pas d’application du Code si les travaux ne sont pas majoritaires
- 18/05/22 Modification des dispositions générales applicables aux agents contractuels de l’État
- 18/05/22 Les rapports contractuels perdurent en cas de réception avec réserves
- 17/05/22 Échelonnement indiciaire des techniciens de laboratoire médical
- 17/05/22 Intégration des techniciens de laboratoire médical en catégorie A
- 17/05/22 Un courrier se bornant à mettre l’acheteur en demeure de payer des prestations sans indiquer le montant des sommes réclamées ne vaut pas mémoire en réclamation
- 16/05/22 Surveillance post-professionnelle des salariés ayant été exposés à certains facteurs de risques professionnels
Un courrier se bornant à mettre l'acheteur en demeure de payer des prestations sans indiquer le montant des sommes réclamées ne vaut pas mémoire en réclamation
Exécution des marchésPubliée le 17/05/22 par Rédaction Weka
L’apparition d’un différend, au sens des stipulations du CCAG FCS, entre le titulaire du marché et l’acheteur doit résulter d’une prise de position écrite, explicite et non équivoque émanant de l’acheteur.
Cet écrit doit faire apparaître le désaccord. L’apparition du différend peut également résulter du silence gardé par l’acheteur à la suite d’une mise en demeure adressée par le titulaire du marché l’invitant à prendre position sur le désaccord dans un certain délai. Le juge fait ici application de l’article 37.2 du cahier des clauses administratives générales des marchés publics de fournitures courantes et de services selon lequel tout différend entre le titulaire et le pouvoir adjudicateur doit faire l’objet, de la part du titulaire, d’un mémoire en réclamation exposant les motifs et indiquant, le cas échéant, le montant des sommes réclamées.
Texte de référence : CAA de Bordeaux, 7e chambre (formation à 3), 7 avril 2022, n° 20BX03371, Inédit au recueil Lebon

WEKA et le cabinet Landot et associés vous donnent rendez-vous toutes les semaines pour analyser l’essentiel de l’actualité juridique du monde territorial : l’expertise en 10 minutes au plus proche de vos besoins.