Menu actualité
- 12/02/21 Concours de maîtrise d’œuvre : le pouvoir adjudicateur n’est pas lié par l’avis du jury
- 11/02/21 Déroulement des concours et examens de la fonction publique
- 11/02/21 Un refus d’exécution et un retard d’exécution important justifient la résiliation du marché
- 10/02/21 Licenciement pour inaptitude professionnelle
- 10/02/21 Un marché conclu par une société d’économie mixte locale relève-t-il de la compétence des juridictions administratives ?
- 09/02/21 Dérogations aux conditions d’utilisation des titres-restaurant
- 09/02/21 Retenir une offre anormalement basse porte atteinte à l’égalité entre les candidats à l’attribution d’un marché public
- 08/02/21 Masques grand public de catégorie 2
- 08/02/21 Crise sanitaire : faut-il relever temporairement le seuil de dispense de procédure à 100 000 € HT ?
- 05/02/21 Situation d’un salarié d’une régie dotée de la personnalité morale élu au conseil municipal
- 05/02/21 La compétence de la juridiction administrative demeure administrative si une personne privée agit pour le compte d’une personne publique
- 04/02/21 Liberté d’opinion et obéissance hiérarchique
- 04/02/21 L’acte d’engagement prévaut sur les autres pièces contractuelles du marché
- 03/02/21 Prise en compte des avancements d’échelon et de grade dans le cadre du détachement
- 03/02/21 Pas d’indemnisation des frais généraux de la société en cas d’arrêt de chantier
- 02/02/21 Pension et droit à majoration pour enfants
- 02/02/21 Le maître d’œuvre doit informer l’acheteur d’un changement de réglementation
- 01/02/21 Attention au respect du délai de notification du décompte général
- 01/02/21 Nouvelle bonification indiciaire (NBI) et pension
- 01/02/21 CCAG TIC : la non livraison d’une solution logicielle dans les délais contractuels justifie la résiliation du marché
Un refus d’exécution et un retard d’exécution important justifient la résiliation du marché
Exécution des marchésPubliée le 11/02/21 par Rédaction Weka
Le refus d’exécuter les prestations objet du marché et l’accumulation d’un retard de près de deux mois présentent une gravité suffisante pour justifier la résiliation à ses torts exclusifs du contrat.
La résiliation est justifiée compte-tenu de l’absence de toute faute du maître d’œuvre lors de l’établissement du cahier des clauses techniques particulières (CCTP) ou du maître d’ouvrage, qui n’était pas tenu d’accepter les travaux de remplacement proposés par l’entrepreneur. En conséquence de cette résiliation, les sommes éventuellement dues par l’acheteur à la société ne pourront être déterminées que dans le cadre du règlement général du marché qui sera établi lorsque les décomptes généraux des marchés de substitution seront eux-mêmes définitifs.
Texte de référence : Cour administrative d’appel de Bordeaux, 7e chambre (formation à 3), 17 décembre 2020, n° 18BX04285, Inédit au recueil Lebon
WEKA et le cabinet Landot et associés vous donnent rendez-vous toutes les semaines pour analyser l’essentiel de l’actualité juridique du monde territorial : l’expertise en 10 minutes au plus proche de vos besoins.