Brèves : Retrouvez les principales brèves juridiques commentées pour ces 7 derniers jours.
Parmi les dernières actualités de la semaine, retenons notamment :
Agents
- Le Conseil d'État précise les règles d'indemnisation des congés annuels non pris en raison d'un arrêt de maladie (Conseil d'État, 22 juin 2022, n° 443053).
- Décret n° 2022-932 du 27 juin 2022 modifiant les dispositions relatives à l'avancement au sein du corps des agistrats de chambres régionales des comptes (NOR : PRMX2212561D) : les échelons spéciaux de premier conseiller et de président de section sont supprimés et remplacés par de nouveaux échelons terminaux, accessibles à l'ancienneté sans contingentement.
Responsabilité
- Responsabilité de l'État au début de l'épidémie de Covid-19 (TA Paris, 28 juin 2022, n° 2012679/6-3) : absence de lien de causalité conduisant en l'espèce à une non condamnation de l'État.
- Responsabilité de l'État sur le Chlordécone (TA Paris, 24 juin 2022, n° 2006925/6-2, 2107178/6-2 et 2126538/6-2) : non reconnaissance en l'espèce d'une causalité directe et certaine avec un préjudice pour les requérants, pas même celui d'anxiété.
Social
- L'action sociale ne peut être calibrée par le pénal et sur cette question locale, une association nationale peut être requérante (Conseil d'État, 24 juin 2022, n° 454799).
- Instruction pour 2022 relative à la préparation des stationnements des grands groupes de gens du voyage (NOR : INTD2211273C).
Urbanisme
- Renforcement du cadre juridique propre aux aérodromes et des consultations des collectivités à ce sujet (décret n° 2022-923 du 22 juin 2022 relatif à la déclaration d'utilité publique de certains projets de travaux et d'ouvrages concernant les aérodromes et susceptibles d'entraîner une augmentation des émissions de gaz à effet de serre).
Le Grand Dossier : Blocages parlementaires : que dit le droit ?
Notre absence de majorité absolue pour une coalition stable est inédite, et combinée à une tension dans les débats politiques particulièrement vive et favorable à certains extrêmes. Le président de la République pourrait, s'il le souhaitait, dissoudre l'Assemblée nationale sans attendre le délai d'un an parfois évoqué, à tort, par certains. Reste qu'il est un peu tôt politiquement.
Nos invités, M. Didier Maus, Président émérite de l'Association française de droit constitutionnel, et M. Benjamin Morel, Maître de conférences à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et Docteur diplômé de l'École Normale Supérieure Paris-Saclay, ont accepté de répondre à nos questions :
- Notre Constitution est-elle inadaptée dans son principe à un vrai fonctionnement parlementaire ?
- Les pratiques parlementaires doivent-elles évoluer ?
- La dissolution peut-elle se faire sans attendre 12 mois, et l'article 11 ne peut-il servir à réviser la Constitution ?
- La réforme de l'article 49, al. 3, est-elle réellement si bloquante ?
- Quid des lois de finances ?
- Quelles solutions opérationnelles peuvent aboutir à des consensus ponctuels ?
- L'outil référendaire vous semble-t-il utilisable ?
- La population et notre structuration partisane sont-elles prêtes à une (très éventuelle) généralisation des référendums ?
Le cabinet Landot & associés, fort d'une trentaine d'avocats, est un cabinet de référence dans l'accompagnement des personnes publiques, en conseil comme en contentieux.