Administration

[ép. 104] Blocages parlementaires : que dit le droit ?

> Voir la fiche de l'émission 14min Publié le 4 juillet 2022

Au sommaire de ce numéro, retrouvez l'essentiel de la semaine juridique de la sphère publique et un grand dossier consacré aux blocages parlementaires.

Brèves : Retrouvez les principales brèves juridiques commentées pour ces 7 derniers jours.

Parmi les dernières actualités de la semaine, retenons notamment :

Agents

  • Le Conseil d'État précise les règles d'indemnisation des congés annuels non pris en raison d'un arrêt de maladie (Conseil d'État, 22 juin 2022, n° 443053).
  • Décret n° 2022-932 du 27 juin 2022 modifiant les dispositions relatives à l'avancement au sein du corps des agistrats de chambres régionales des comptes (NOR : PRMX2212561D) : les échelons spéciaux de premier conseiller et de président de section sont supprimés et remplacés par de nouveaux échelons terminaux, accessibles à l'ancienneté sans contingentement.

Responsabilité

Social

  • L'action sociale ne peut être calibrée par le pénal et sur cette question locale, une association nationale peut être requérante (Conseil d'État, 24 juin 2022, n° 454799).
  • Instruction pour 2022 relative à la préparation des stationnements des grands groupes de gens du voyage (NOR : INTD2211273C).

Urbanisme

Le Grand Dossier : Blocages parlementaires : que dit le droit ?

Notre absence de majorité absolue pour une coalition stable est inédite, et combinée à une tension dans les débats politiques particulièrement vive et favorable à certains extrêmes. Le président de la République pourrait, s'il le souhaitait, dissoudre l'Assemblée nationale sans attendre le délai d'un an parfois évoqué, à tort, par certains. Reste qu'il est un peu tôt politiquement.

Nos invités, M. Didier Maus, Président émérite de l'Association française de droit constitutionnel, et M. Benjamin Morel, Maître de conférences à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et Docteur diplômé de l'École Normale Supérieure Paris-Saclay, ont accepté de répondre à nos questions :

  • Notre Constitution est-elle inadaptée dans son principe à un vrai fonctionnement parlementaire ?
  • Les pratiques parlementaires doivent-elles évoluer ?
  • La dissolution peut-elle se faire sans attendre 12 mois, et l'article 11 ne peut-il servir à réviser la Constitution ?
  • La réforme de l'article 49, al. 3, est-elle réellement si bloquante ?
  • Quid des lois de finances ?
  • Quelles solutions opérationnelles peuvent aboutir à des consensus ponctuels ?
  • L'outil référendaire vous semble-t-il utilisable ?
  • La population et notre structuration partisane sont-elles prêtes à une (très éventuelle) généralisation des référendums ?

Le cabinet Landot & associés, fort d'une trentaine d'avocats, est un cabinet de référence dans l'accompagnement des personnes publiques, en conseil comme en contentieux.

Publié le 4 juillet 2022 14min

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